La Jeune Chambre Internationale Dakar Alliance a organisé ce
Samedi (22 décembre 2012), en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux
Droits de l’Homme, une journée de réflexion qui entre dans le cadre de
la promotion du leadership féminin. L’Atelier a été présidé par le
Directeur de Cabinet du Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la
Promotion des Droits Civiques.
En tant que organisation à but non lucratif avec un effectif de
200 000 membres agés de 18 à 40 ans répartis dans 5000 communautés dans
plus de 100 pays dans le monde, la JCI cherche à bâtir un monde meilleur
en apportant des solutions adéquates aux problèmees spécifiques à leurs
communautés. Sa mission est d’offrir des opportunités de développement
aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements
positifs. C’est dans ce sillage que la JCI Dakar Alliance, dans le souci
de l’équité du genre dans la gestion de la cité en vue d’un
développement, porte le plaidoyer de la promotion du leadership féminin.
Le partenariat de la JCI avec les Nations Unies explique ici la
présence et la participation du Haut Commissariat des Nations Unies aux
Droits de l’Homme qui est innstallé à Dakar depuis 2008, comme bureau
régional avec une agence principale des Nations Unies chargée de la
protection et de la promotion des droits de l’homme en Afrique de
l’Ouest. Dans son intervention, son représentant se dit satisfait de la
loi sur la parité au Sénégal et de l’avancé remarquable dans son
application, qui peut d’ailleurs aider à la promotion et la protection
des droits de la Femme, point focal de cette conférence.
M. Hamath Ndiaye, Président de la JCI Dakar Alliance 2012, explique
l’importance de ce thème en donnant l’exemple du Sénégal où depuis
l’indépendance, seuls des hommes dirigent le pays, vue donc l’effectif
des femmes par rapport aux hommes, il est temps de promouvoir la Femme
dans les sphères de décision et songer à porter à la tête de l’Etat de
notre pays une Femme.
Monsieur Senghor, Directeur de Cabinet du Ministre de la Jeunesse, de
l’Emploi et de la Promotion des Droits Civiques, en ouvrant l’atelier,
s’est réjoui de l’implication de son Ministère dans cette importante
mission que s’est assignée la JCI Dakar Alliance. Il a salué
l’importance du thème car dit-il en tant qu’être humain, les peuples
reconnaissent tous l’impact de la Femme dans la Société comme la
personne porteuse de valeurs qu’elle transmet toujours à sa projéniture
composante de la société. Ce leadership de la Jeune Femme est
aujourd’hui l’acteur sur lequel doit se bâtir l’avenir de notre pays et
le Ministère de la Jeunesse s’est fixé pour mission d’accompagner la
jeunesse et faisant la promotion de l’Emploi et des valeurs civiques. Il
se trouve que ces valeurs civiques ne peuvent être portées que par la
Femme, qui tous ses actes guidés par le cœur, se font dans la solidarité
et l’entreaide.
Mme Marème Cissé Thiam, Présidente de l’Association des femmes
diplômées des Universités, Conférencière, elle revient sur la
vulnérabilité des femmes dans certaines couches sociales. Le thème
d’aujourd’hui va permettre aux femmes leaders politiques ou
intellectuelles d’agir en solidarité avec leurs pairs qui sont dans
d’autres sphères, par exemple dans le monde rural, qui pourtant chaque
jour interviennent dans le développement économique de nos Etats et ne
sont pas prises en compte. Cette promotion va tenir compte désormais
toutes ses femmes leaders victimes de cette discrination genre afin de
poser les bases d’un leadership féminin qui va agir dans les instances
de décision pour le développement de notre pays.
Mme Zahra Iyane Thiam Diop, Ministre Conseiller de la République,
Conférencière, en tant que chef de parti, dénonce l’appelation
leadership féminin, car dit-elle, la société a deux composante l’homme
et la femme. Cette société ne peut pas émerger sous l’œuvre d’une seule
composante. Il s’impose donc la synergie de l’homme et de la femme pour
une meilleure gestion de nos Etats en vue de les développer.
« La femme est lumière. Tout s’organiseautour d’elle. »
Source http://www.journalbic.com/societe/associations-et-religions/1773-jeune-chambre-internationale-jci-dakar-alliance-.html
Nous croyons :
Que la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens;
Que la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations;
Que la liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice économique ;
Que l'autorité doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire ;
Que la personne humaine est la plus précieuse des richesses ;
Et que servir l’humanité constitue l’oeuvre la plus noble d’une vie.
dimanche 23 décembre 2012
mercredi 5 décembre 2012
02 Décembre 2012: JCI Dakar Alliance - "Dioffior, pour favoriser l'apprentissage des talibés: Le daara doté de lots de matelats, de moustiquaires, de nattes.."
Ce week-end, les talibés du daara de Dioffior qui avaient
manifesté le besoin d’être équipés de matelas et de moustiquaires, sont
désormais comblés. Leurs heureux bienfaiteurs sont une association qui
se veut citoyenne.
(Envoyée spéciale) – L’Organisation locale membre (Olm) Dakar alliance, une subdivision de la Jeune chambre internationale (Jci) Sénégal a doté le daara de Dioffior d’équipements nécessaires à la vie de talibés. Il s’agit de lots de matelas, de moustiquaires, de nattes, d’exemplaires du Coran, d’allouwa (bouts de bois sur lesquels sont transcrits les versets), de vêtements et de chaussures. Le maître coranique du daara, un nonagénaire nommé Serigne Abdoulaye Diome dont le fils aîné Tamsir Diome se charge de continuer son œuvre, a accueilli cet événement avec une grande ferveur. Il évoque les paroles de Dieu qu’il relate à ses hôtes. Abdoulaye Diome et son fils Tamsir Diome se félicitent ainsi de cette donation et prient pour leurs donateurs, leur souhaitant d’arriver un jour à avoir les moyens de construire le daara qui est constitué de cases. Tamsir Diome qui pense que ce site mérite ces dons, confie : «Mon père ne vit que de l’agriculture et de la science religieuse.» Dans ce foyer, ajoute-t-il, les talibés ne mendient pas. C’est ici même qu’ils prennent les trois repas. D’après Tamsir Diome, ce daara créé depuis 1947 par son père a formé de nombreuses personnes. Il regroupe aujourd’hui 60 talibés, renseigne-t-il.
La délégation qui a choisi de faire 99 kilomètres pour effectuer des dons, justifie ce choix par le fait qu’un de leurs membres a fait ses premiers pas dans ce daara de Dioffior. L’0lm est une structure qui regroupe une classe d’âge se situant entre 18 et 40 ans. Elle se veut une organisation dont l’objectif est de pouvoir poser des actes civiques citoyens. D’après la vice-présidente exécutive de l’Olm Dakar alliance, Aminata Konaté, leur association cible un groupe donné ou une localité donnée, identifie leurs besoins et se dote de moyens pour y subvenir. Pour elle, ce projet qu’ils ont nommé Dioffior n’est rien d’autre que la réalisation de leur plan d’action. «Cela avait été introduit dans notre programme en 2011 par l’ancien président de l’Olm Dakar Alliance Cheikh Tidiane Gaye ancien talibé du daara», dit-elle.
«Cette année, nous avons fait des dons en habits. Puisque M. Gaye avait signifié la volonté de pérenniser les actions envers ce site, nous avons identifié les besoins des talibés qui voulaient des matelas parce qu’ils dorment à même le sol et des moustiquaires. Du coup, nous sommes revenus cette fois-ci avec tout cela et même plus», explique Aminata Konaté. Elle révèle que ce projet a été financé grâce à la contribution des membres à hauteur de 550 000 francs Cfa et une collecte de vêtements et de chaussures. La vice-présidente communautaire, Moussou Diouf, dira à cet effet : «Nous pensons que les conditions dans lesquelles nous mettons les talibés leur permettront d’avoir de meilleurs résultats».
Aïda SAKHO
Source: Afrikinfos
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Les hommes passent, mais les institutions restent. C’est connu ! A la jeune chambre internationale/ Dakar Alliance, la pratique est appliquée et est de rigueur. C’est un an, un mandat. En effet, l’organisation membre/ Dakar Alliance fonctionne comme un Etat. Un membre élu à la tête de l’organisation, qu’il parvient à réaliser ses projets ou pas, va, « forcément », céder la place à un autre membre, à la fin de son mandat.
Cependant, à la fin de cette présidence, il a le droit de donner, dans son rapport, des recommandations afin qu’un projet qui lui tient à cœur soit réalisé par son prédécesseur. La vice- présidente de l’organisation locale membre/ Dakar Alliance, Aminata Konaté, explique : « La jeune chambre internationale, c’est la seule organisation qui connait le passé, le présent et le futur. C’est un peu du coaching. On connait le président sortant, le président en activité et le futur président ».
Donc, une continuité, si on en croit Mimi qui ajoute qu’au niveau de l’organisation locale membre/Dakar Aliance, à chaque fois que des problèmes identifiés, « on les pose et on essaye de trouver des voies et moyens pour les résoudre. Une fois que le projet est réalisé, on le monte et on l’exécute ».
En atteste la journée de don et d’équipements en logistique au Daara de Dioffior qui était un projet initié par le président sortant, Cheikh Ahmeth Tidiane Guèye, un ancien talibé dudit Daara. « Etant donné qu’il avait fait ses premiers pas dans ce Daara, il souhaitait vraiment appuyer ces enfants sur leur éducation en essayant, tant soi peu, à les mettre dans de bonnes conditions », a fait savoir son successeur, Hamade Ndiaye qui espère que le don en équipement logistique « peut avoir un impact significatif sur cette éducation coranique des enfants ».
L’année dernière, dira-t-il « on avait apporté quelques choses de symbolique aux enfants. Mais, au cours des échanges, il se trouvait qu’ils avaient des besoins en matelas, en moustiquaires… Donc on est revenu, cette année, pour essayer de satisfaire ces besoins ».
30 matelas, 15 moustiquaires , 3 grandes nattes, des habits et chaussures, 3 livres coraniques, d’une valeur de plus de 500 000, sont, entre autres, les dons en nature offerts aux talibés du Daara de Dioffior. Un Daara spécifique de plus de 200 talibés et autogéré par le marabout Abdoulaye Diome qui les donne, tous les jours, à manger, à boire et à dormir.
Contrairement, à ce qui se passe en ville et où les talibés errent, à longueur de journée, dans les différentes artères de Dakar, “à Dioffior, ils (Ndrl : les talibés) ne connaissent ni la mendicité et ne quémandent pas », confie le gérant du Daara de Dioffior et fils du marabout, Tamsir Diome.
Un Daara pas comme les autres. Il est très spécifique. Mais sa situation, assez triste, ne décourage pas les enfants. Créé en 1947, il ne désempli pas. Il continu à dispenser le savoir, la continuation de l’islam basée sur le coran. De 9 talibés en 1947, le Daara est passé à 60 talibés en 2011 et près de 200 en 2012.
C’est pourquoi, le président de l’organisation locale membre qui termine son mandat dans quelques jours, précisément le 31 décembre, interpelle « directement » les autorités, notamment l’honorable député, Imam Mbaye Niang, le chargée des affaires religieuses, qui d’après lui, « a de la matière à Dioffior pour effectivement aider à la construction de ce Daara, à l’encadrement des talibés, et aussi à l’habitation qui laisse à désirer.
« Les talibés passent la nuit par terre, sous des cases en paille et dans des conditions assez difficiles. On demande au député Imam Mbaye Niang, chargée des questions religieuses, de se déplacer jusqu’ici pour voir la situation et essayer de voir comment aider ces enfants », a-t-il souligné.
Toutefois, Hamade Ndiaye a montré sa satisfaction par rapport, à l’utilité du don qui peu contribuer à l’épanouissement de ces talibés, notamment, en ce qui concerne les moustiquaires.
“C’est vrai que les gens pensent que le sida tue plus que le paludisme. Mais en réalité, le paludisme tue plus que le sida. Et avec notre modeste geste, nous contribuerons à éradiquer, je ne dis pas définitivement, mais pour un certain temps, les piqûres de moustiques », a-t-il dit.
A noter que tous les projets de la Jeune Chambre Internationale/Dakar Alliance tournent autour de la santé, l’éducation, la pauvreté… D’ailleurs, la “Chambre” travaille avec les Nations Unies sur l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
Source: Carrapide.com/xibar
(Envoyée spéciale) – L’Organisation locale membre (Olm) Dakar alliance, une subdivision de la Jeune chambre internationale (Jci) Sénégal a doté le daara de Dioffior d’équipements nécessaires à la vie de talibés. Il s’agit de lots de matelas, de moustiquaires, de nattes, d’exemplaires du Coran, d’allouwa (bouts de bois sur lesquels sont transcrits les versets), de vêtements et de chaussures. Le maître coranique du daara, un nonagénaire nommé Serigne Abdoulaye Diome dont le fils aîné Tamsir Diome se charge de continuer son œuvre, a accueilli cet événement avec une grande ferveur. Il évoque les paroles de Dieu qu’il relate à ses hôtes. Abdoulaye Diome et son fils Tamsir Diome se félicitent ainsi de cette donation et prient pour leurs donateurs, leur souhaitant d’arriver un jour à avoir les moyens de construire le daara qui est constitué de cases. Tamsir Diome qui pense que ce site mérite ces dons, confie : «Mon père ne vit que de l’agriculture et de la science religieuse.» Dans ce foyer, ajoute-t-il, les talibés ne mendient pas. C’est ici même qu’ils prennent les trois repas. D’après Tamsir Diome, ce daara créé depuis 1947 par son père a formé de nombreuses personnes. Il regroupe aujourd’hui 60 talibés, renseigne-t-il.
La délégation qui a choisi de faire 99 kilomètres pour effectuer des dons, justifie ce choix par le fait qu’un de leurs membres a fait ses premiers pas dans ce daara de Dioffior. L’0lm est une structure qui regroupe une classe d’âge se situant entre 18 et 40 ans. Elle se veut une organisation dont l’objectif est de pouvoir poser des actes civiques citoyens. D’après la vice-présidente exécutive de l’Olm Dakar alliance, Aminata Konaté, leur association cible un groupe donné ou une localité donnée, identifie leurs besoins et se dote de moyens pour y subvenir. Pour elle, ce projet qu’ils ont nommé Dioffior n’est rien d’autre que la réalisation de leur plan d’action. «Cela avait été introduit dans notre programme en 2011 par l’ancien président de l’Olm Dakar Alliance Cheikh Tidiane Gaye ancien talibé du daara», dit-elle.
«Cette année, nous avons fait des dons en habits. Puisque M. Gaye avait signifié la volonté de pérenniser les actions envers ce site, nous avons identifié les besoins des talibés qui voulaient des matelas parce qu’ils dorment à même le sol et des moustiquaires. Du coup, nous sommes revenus cette fois-ci avec tout cela et même plus», explique Aminata Konaté. Elle révèle que ce projet a été financé grâce à la contribution des membres à hauteur de 550 000 francs Cfa et une collecte de vêtements et de chaussures. La vice-présidente communautaire, Moussou Diouf, dira à cet effet : «Nous pensons que les conditions dans lesquelles nous mettons les talibés leur permettront d’avoir de meilleurs résultats».
Aïda SAKHO
Source: Afrikinfos
^*^*^*^*^*^*^*^*^*^
L’organisation locale membre/Dakar Alliance débourse 550 milles francs Cfa pour l’équipement du Daara de Dioffior
L’organisation locale membre /Dakar Alliance a organisé, ce weekend, une journée de dons et d’équipements en logistique au Daara de Dioffior. Initié par un ancien talibé de ce Daara et président sortant de ladite organisation, Cheikh Ahmeth Tidiane Guèye, le projet, avec l’appui de tous les membres, s’est vu réaliser par son successeur.Les hommes passent, mais les institutions restent. C’est connu ! A la jeune chambre internationale/ Dakar Alliance, la pratique est appliquée et est de rigueur. C’est un an, un mandat. En effet, l’organisation membre/ Dakar Alliance fonctionne comme un Etat. Un membre élu à la tête de l’organisation, qu’il parvient à réaliser ses projets ou pas, va, « forcément », céder la place à un autre membre, à la fin de son mandat.
Cependant, à la fin de cette présidence, il a le droit de donner, dans son rapport, des recommandations afin qu’un projet qui lui tient à cœur soit réalisé par son prédécesseur. La vice- présidente de l’organisation locale membre/ Dakar Alliance, Aminata Konaté, explique : « La jeune chambre internationale, c’est la seule organisation qui connait le passé, le présent et le futur. C’est un peu du coaching. On connait le président sortant, le président en activité et le futur président ».
Donc, une continuité, si on en croit Mimi qui ajoute qu’au niveau de l’organisation locale membre/Dakar Aliance, à chaque fois que des problèmes identifiés, « on les pose et on essaye de trouver des voies et moyens pour les résoudre. Une fois que le projet est réalisé, on le monte et on l’exécute ».
En atteste la journée de don et d’équipements en logistique au Daara de Dioffior qui était un projet initié par le président sortant, Cheikh Ahmeth Tidiane Guèye, un ancien talibé dudit Daara. « Etant donné qu’il avait fait ses premiers pas dans ce Daara, il souhaitait vraiment appuyer ces enfants sur leur éducation en essayant, tant soi peu, à les mettre dans de bonnes conditions », a fait savoir son successeur, Hamade Ndiaye qui espère que le don en équipement logistique « peut avoir un impact significatif sur cette éducation coranique des enfants ».
L’année dernière, dira-t-il « on avait apporté quelques choses de symbolique aux enfants. Mais, au cours des échanges, il se trouvait qu’ils avaient des besoins en matelas, en moustiquaires… Donc on est revenu, cette année, pour essayer de satisfaire ces besoins ».
30 matelas, 15 moustiquaires , 3 grandes nattes, des habits et chaussures, 3 livres coraniques, d’une valeur de plus de 500 000, sont, entre autres, les dons en nature offerts aux talibés du Daara de Dioffior. Un Daara spécifique de plus de 200 talibés et autogéré par le marabout Abdoulaye Diome qui les donne, tous les jours, à manger, à boire et à dormir.
Contrairement, à ce qui se passe en ville et où les talibés errent, à longueur de journée, dans les différentes artères de Dakar, “à Dioffior, ils (Ndrl : les talibés) ne connaissent ni la mendicité et ne quémandent pas », confie le gérant du Daara de Dioffior et fils du marabout, Tamsir Diome.
Un Daara pas comme les autres. Il est très spécifique. Mais sa situation, assez triste, ne décourage pas les enfants. Créé en 1947, il ne désempli pas. Il continu à dispenser le savoir, la continuation de l’islam basée sur le coran. De 9 talibés en 1947, le Daara est passé à 60 talibés en 2011 et près de 200 en 2012.
C’est pourquoi, le président de l’organisation locale membre qui termine son mandat dans quelques jours, précisément le 31 décembre, interpelle « directement » les autorités, notamment l’honorable député, Imam Mbaye Niang, le chargée des affaires religieuses, qui d’après lui, « a de la matière à Dioffior pour effectivement aider à la construction de ce Daara, à l’encadrement des talibés, et aussi à l’habitation qui laisse à désirer.
« Les talibés passent la nuit par terre, sous des cases en paille et dans des conditions assez difficiles. On demande au député Imam Mbaye Niang, chargée des questions religieuses, de se déplacer jusqu’ici pour voir la situation et essayer de voir comment aider ces enfants », a-t-il souligné.
Toutefois, Hamade Ndiaye a montré sa satisfaction par rapport, à l’utilité du don qui peu contribuer à l’épanouissement de ces talibés, notamment, en ce qui concerne les moustiquaires.
“C’est vrai que les gens pensent que le sida tue plus que le paludisme. Mais en réalité, le paludisme tue plus que le sida. Et avec notre modeste geste, nous contribuerons à éradiquer, je ne dis pas définitivement, mais pour un certain temps, les piqûres de moustiques », a-t-il dit.
A noter que tous les projets de la Jeune Chambre Internationale/Dakar Alliance tournent autour de la santé, l’éducation, la pauvreté… D’ailleurs, la “Chambre” travaille avec les Nations Unies sur l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
Source: Carrapide.com/xibar
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